Les néphropathies glomérulaires : étude épidémiologique - 17/09/14
Resumen |
Introduction |
La fréquence des différents types des néphropathies glomérulaires (NG) est variable d’un pays à l’autre et même dans un pays donné et avec le changement du mode de vie. L’objectif de cette étude est de déterminer le profil épidémiologique des néphropathies glomérulaires dans notre population.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période de 28 ans (janvier1985–décembre 2013) divisée en quatre tranches d’années de sept ans chacune. Nous avons inclus les NG prouvées par biopsie rénale observées dans notre service.
Résultats |
Nous avons colligé 2050 cas (1014 H/1036 F) de NG parmi les 3129 biopsies rénales. L’âge moyen était de 37 ± 18 ans. Les résultats montrent que la glomérulonéphrite membranoproliférative était la plus fréquente durant les années 1980–1990 (29,8 %) et a diminué au fil des années jusqu’à 6,9 % entre les années 2007 et 2013. Cette diminution était concomitante à la diminution de la GNA post-infectieuse. Par contre l’incidence de la néphropathie à IgA et de la glomérulonéphrite extra-membraneuse (GNEM) a augmenté (respectivement de 3,4 % à 12,7 % et de 6,1 % à 12,5 %). Les lésions glomérulaires minimes et l’hyalinose segmentaire et focale sont restées stables. Parmi les néphropathies secondaires l’incidence de l’amylose est restée stable alors que celle de la néphropathie lupique a augmenté.
Discussion et conclusion |
Cette étude a montré que la fréquence des néphropathies glomérulaires a largement changé depuis 1985 jusqu’à 2013 avec une baisse de la GNMP et des GNA expliquée essentiellement par un meilleur contrôle des infections et une augmentation de la néphropathie lupique pouvant être expliquée par la poly-médication et les modifications climatiques (exagération des rayons ultraviolets).
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Vol 10 - N° 5
P. 342 - septembre 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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